Saturday, October 21, 2017

Smiles,Tremplin Carnot Smiles, met les mathématiques au service de la compétitivité des entreprises



En faisant le lien entre les laboratoires de mathématiques appliquées et les industriels, le Tremplin Carnot Smiles favorise l'émergence de contrats de recherche mettant la modélisation mathématique et la simulation numérique au service de l'innovation et du développement des entreprises.

ndustriels et chercheurs en mathématiques ont peu l'habitude de se parler... Mais cela devrait changer rapidement avec le « Tremplin Carnot1 » Smiles - un futur Institut Carnot en cours de construction pour trois ans - qui veut en effet favoriser la recherche contractuelle entre les laboratoires de mathématiques appliquées et les entreprises en quête d'une solution pour leurs produits. La modélisation et la simulation numérique peuvent en effet contribuer à répondre aux défis technologiques dans l'aéronautique et l'automobile comme dans le médical ou les télécommunications. Mais encore faut-il que les industriels concernés aient accès aux travaux innovants menés dans les laboratoires.

Le premier rôle de Smiles, qui réunit 14 laboratoires2 et le Labex Plas@par, est donc d'aller à la rencontre des industriels, notamment dans les salons professionnels, pour identifier leurs problèmes et leur proposer une collaboration avec un laboratoire pour le résoudre. C'est le rôle de Philippe Aubaret, directeur opérationnel de Smiles, accompagné d'un « ingénieur Carnot», qui est aussi mathématicien de haut niveau. L'« ingénieurs Carnot » assure en permanence la liaison entre le chercheur et l'entreprise au sein d'une équipe projet. Ses compétences lui permettent aussi de contribuer à la modélisation, au codage du logiciel, et à la rédaction du rapport final. « Nous avons recruté trois ingénieurs mathématiciens, nous en aurons cinq en janvier prochain, et nous pensons disposer de dix ingénieurs fin 2018 », indique Yvon Maday, directeur de Smiles.

Le panel des compétences proposées par Smiles est très large : mécanique des fluides, acoustique, mécanique des structures, biologie computationnelle et génomique, chimie, Big Data... Sans oublier l'expertise des laboratoires en modélisation (équations aux dérivées partielles, couplage de phénomènes...) et simulation numérique (algorithmes, parallèlisation de codes...). La diversité des projets en cours n'est pas moindre. Pour un industriel proposant des procédés de séchage haute performance, des chercheurs travaillent sur la modélisation de l’atomisation du revêtement liquide d’un matériau métallique par un couteau d’air. Une entreprise de la Santé souhaite modéliser l'impact de la compression par une bande sur la circulation sanguine dans un membre. Toujours dansce domaine, la parallélisation du calcul sur des images micro ondes d'un AVC permettra d'apporter au plus vite au médecin les informations nécessaires au choix du traitement. Deux projets en cours de montage traiteront, l'un, de la modélisation de la rupture de miroirs de télescopes, l'autre de la parallèlisation du traitement de flux de données dans des dispositifs d'avioniques.

Le tremplin Carnot Smiles espère réaliser en 2018 pour 1,6 million d'euros de recettes contractuelles. Une étape encourageante pour atteindre en 2019 les critères qui lui permettront de se transformer en Institut Carnot à part entière.

 Ref

http://www.cnrs.fr/cnrsinnovation-lalettre/actus.php?numero=509

les ondes gravitationnelles publications du 16 oct 2017, la constante gravitationnelle G, la relativité, la constante de la vitesse de la lumière, constante de Hubble (H0)


La constante universelle de gravitation

La constante gravitationnelle, ou constante universelle de gravitation, ou constante de Newton, ou pour des raisons historiques constante de Cavendish est notée "G" symbole introduit en 1885.
G=6.67384×10^-11 m^3 kg^-1 s^-2

Cette constante physique fondamentale apparaît aussi dans les lois qui en découlent (lois de Kepler, Newton, etc.) ainsi que la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein, et bien sur les ondes gravitationnelles.

D'après Newton, la gravitation est une force d'attraction entre deux corps massifs qui, d'une part, est directement proportionnelle au produit de leur masse et, d'autre part, est inversement proportionnelle au carré de la distance qui sépare leur centre de masse respectif :
\quad|\mathbf{F}|\propto \frac{{m_1}{m_2}}{r^2}
[G] = \frac{[F][r^2]}{[{m_1}{m_2}]} = M\,-1·L\,3·T\,-2

Il est préférable de la penser :
\rm N \cdot m^2 \cdot kg^{-2}

Quand on compare les quatre forces fondamentales (force de gravitation, force électromagnétique, force faible, force forte), il apparaît que la force de gravitation est de très loin la plus faible de toutes. Par exemple, la force de gravitation entre un électron et un proton séparés par un mètre vaudrait environ 10^-67 newton, tandis que la force électromagnétique entre les deux mêmes particules à la même distance vaudrait environ 10^-28 newton, c'est-à-dire 39 ordres de grandeur (ou 10^39 fois) plus importante.

In 2013, a group of researchers working out of France took the measurement of the gravitational constant, using the same machine that they’d used some 2 years earlier. Improvements were made on the machine to improve the sensitivity and give a more accurate result. The machine, which uses two independent methods to calculate the constant, averages the results of the two. This, in theory, should help reduce systematic errors. What did they find? A different result!
https://futurism.com/the-gravitational-constant-is-it-really-constant/

La rigidité de l'espace-temps

La formule du quadrupôle obtenue par Albert Einstein a été publié en 1916.
La petitesse du facteur
 2 G/c^4 \approx 1,65 \times 10^{-44} \rm \; m^{-1} \cdot kg^{-1} \cdot s^2 
en latex:
2 G/c^4 \approx 1,65 \times 10^{-44} \rm \; m^{-1} \cdot kg^{-1} \cdot s^2
traduit la grande rigidité de l'espace-temps.
Il faut la compenser par de grandes variations du moment quadrupôlaire pour produire des ondes gravitationnelles détectables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_gravitationnelle
Ceci a plusieurs conséquences importantes. Les systèmes dont la dynamique est à symétrie sphérique (sphère en expansion ou en contraction) ou à symétrie cylindrique (disque en rotation sur son axe) n'émettent pas d'ondes gravitationnelles puisque leur moment quadrupolaire reste constant.
Il faut par exemple un système de double sphère:


Modélisation des orbites d'un système binaire, de la phase spiralante, 
jusqu'à la coalescence.

les ondes gravitationnelles

Intro

une onde gravitationnelle est une perturbation actuellement pensée comme une oscillation de la courbure de l'espace-temps qui se propage à grande distance de son "point" de formation à la vitesse de la lumière.

Albert Einstein a prédit l'existence des ondes gravitationnelles en 1916 : selon sa théorie de la relativité générale qu’il venait de publier, de même que les ondes électromagnétiques (lumière, ondes radio, rayons X, etc.) sont produites par les particules chargées accélérées, les ondes gravitationnelles seraient produites par des masses accélérées et se propageraient à la vitesse de la lumière dans le vide. Cependant, la réalité des ondes gravitationnelles a été longuement débattue.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onde_gravitationnelle

découverte publiées le 16 octobre 2017

C'est une découverte majeure à plus d'un titre. Les scientifiques de la collaboration LIGO-Virgo (dont le CNRS est membre) ont observé pour la première fois des ondes gravitationnelles émises lors de la fusion de deux étoiles à neutrons, et non de deux trous noirs comme dans les cas précédents. Autre première : cette source d'ondes gravitationnelles émet de la lumière, observée dans les heures, jours et semaines qui suivirent grâce à la contribution de 70 autres observatoires sur Terre et dans l'espace. Cet ensemble d'observations marque l'avènement d'une astronomie dite « multi-messagers ».
Une moisson de résultats en est issue : d'une solution à l'énigme des sursauts gamma et à celle de l'origine des éléments chimiques les plus lourds – comme le plomb, l'or ou le platine –, en passant par l'étude des propriétés des étoiles à neutrons ou par une mesure indépendante de la vitesse d'expansion de l'Univers. 
Une dizaine d'articles scientifiques publiés le 16 octobre 2017 détaillent ces différents aspects. Ils sont signés par de nombreux chercheurs de laboratoires du CNRS (plus de 200 pour l'une des publications), membres de la collaboration LIGO-Virgo ou de groupes d'astronomes partenaires.
C'est une aventure hors du commun qui a démarré, le 17 août 2017 à 14 heures 41 minutes (heure de Paris), par l'observation d'un signal d'ondes gravitationnelles d'un type nouveau. Cette fois, le signal détecté est bien plus long que dans le cas de la fusion de trous noirs (une centaine de secondes contre une fraction de seconde), signe que les deux objets qui finissent par fusionner sont différents de ceux détectés jusqu'à présent. L'analyse détaillée des données indiquera que les masses des deux objets sont comprises entre 1,1 et 1,6 fois la masse du Soleil, ce qui correspond à celles des étoiles à neutrons. 

Les étoiles à neutrons sont des vestiges d'étoiles massives. Une étoile géante meurt en explosant, donnant ainsi naissance à une supernova. Ce phénomène extrêmement lumineux ne dure que quelques jours à quelques semaines : une fois l'explosion terminée, il ne reste plus qu'un cœur très dense composé presque uniquement de neutrons – une étoile à neutrons. Celle-ci a la taille d'une ville comme Londres, mais une petite cuillère de sa matière pèse environ un milliard de tonnes : les étoiles à neutrons sont les étoiles les plus petites et les plus denses connues à ce jour. Tout comme les étoiles ordinaires dont elles sont issues, certaines évoluent en couple. Elles orbitent alors l'une autour de l'autre et se rapprochent lentement en perdant de l'énergie sous forme d'ondes gravitationnelles – un phénomène qui finit par s'accélérer jusqu'à la fusion. Si ce scénario était prédit par les modèles, c'est la première fois qu'il est confirmé par l'observation.

Presque au même moment et de manière indépendante, le satellite Fermi de la Nasa enregistre un sursaut gamma – un flash de rayonnement très énergétique – et lance immédiatement une alerte automatique. Si ce type de flash est relativement fréquent (il s'en produit presque chaque semaine en moyenne), celui-ci a la particularité d'être détecté environ 2 secondes après la fin du signal d'ondes gravitationnelles, indiquant un lien fort entre ces deux événements. Par ailleurs l'analyse des données de Fermi indique une origine spatiale de 1100 degrés carrés compatible avec la localisation par les détecteurs Virgo et LIGO. Le sursaut gamma est également observé par le satellite Integral de l'Agence spatiale européenne (ESA). Ces observations confirment qu'au moins une partie des sursauts gamma courts sont produits par la fusion d'étoiles à neutrons.

La naissance d'une nouvelle astronomie

En parallèle, cette source est localisée dans le ciel en exploitant les temps d'arrivée et l'amplitude des signaux mesurés dans les trois détecteurs d'ondes gravitationnelles (les deux détecteurs de LIGO aux États-Unis et celui de Virgo en Europe). La zone ainsi déterminée, qui couvre environ 30 degrés carrés dans la constellation de l'Hydre de l'hémisphère austral, est des dizaines de fois plus restreinte que celle établie par Fermi. Elle est communiquée à près de 90 groupes d'astronomes partenaires pour qu'ils pointent leurs instruments dans cette direction. Douze heures plus tard, le groupe 1M2H utilisant le télescope américain Swope au Chili annonce la découverte d'un nouveau point lumineux dans la galaxie NGC 4993, située à 130 millions d'années-lumière de la Terre. Très rapidement, ce résultat est confirmé par d'autres télescopes de manière indépendante. A leur suite, de nombreux autres instruments réalisent des observations, dont ceux de l'ESO au Chili, ou le télescope spatial Hubble.

Cette zone est alors scrutée sans relâche et les premières analyses des spectres lumineux montrent qu'il ne s'agit pas d'une supernova mais d'un type d'objet encore jamais observé, constitué de matière très chaude qui refroidit et dont la luminosité décroît rapidement – d'où une course contre la montre pour l'observer avant qu'il ne s'estompe.

Selon les modèles, la matière éjectée par la fusion de deux étoiles à neutrons est le siège de réactions nucléaires aboutissant à la formation de noyaux atomiques plus lourds que le fer (comme l'or, le plomb, etc.), grâce à l'abondance de neutrons. Cette matière très chaude et radioactive se disperse alors, émettant de la lumière dans toutes les longueurs d'onde, initialement très bleue puis rougissant au fur et à mesure que la matière refroidit en se dispersant. Appelé kilonova, ce phénomène jusqu'ici uniquement prédit par la théorie est ainsi confirmé de manière convaincante. On a donc observé ce qui est sans doute le principal processus de formation des éléments chimiques les plus lourds de l'Univers !

Outre la confirmation que les fusions d'étoiles à neutrons produisent des sursauts gamma courts, la première détection non ambiguë d'une kilonova et la preuve que les éléments lourds de l'Univers sont formés lors de ce processus, cet ensemble d'observations permet également de mieux comprendre la physique des étoiles à neutrons et d'éliminer certains modèles théoriques extrêmes. Il permet aussi de mesurer d'une nouvelle manière la constante de Hubble, décrivant la vitesse d'expansion de l'Univers. Ces résultats, qui couvrent des disciplines variées (physique nucléaire, astrophysique, cosmologie, gravitation), illustrent le potentiel d'une astronomie naissante, s'appuyant sur plusieurs types de messagers cosmiques (les ondes gravitationnelles, les ondes électromagnétiques comme la lumière ou les rayons gamma, et peut-être un jour les particules telles que les neutrinos ou les rayons cosmiques). Ils sont détaillés dans une dizaine de publications dont l'une est l'œuvre de plusieurs milliers de chercheurs regroupés en une cinquantaine de collaborations.

constante de Hubble

La dimension de la constante de Hubble est celle de l'inverse d'un temps. Elle décrit donc le taux d'expansion de l'univers à un instant donné donc pas constante...
il est d'usage de l'exprimer en kilomètres par seconde par mégaparsec (km/s/Mpc ou km⋅s-1⋅Mpc-1), sous la forme suivante :
H_0=100\,h\,\mathrm{km\,s^{-1}\,Mpc^{-1}},
H_0=100\,h\,\mathrm{km\,s^{-1}\,Mpc^{-1}},
où h est le taux d'expansion.

Une valeur de 70 km/s/Mpc pour la constante de Hubble signifie qu'une galaxie située à 1 mégaparsec (environ 3,26 millions d'années-lumière) de l'observateur s'éloigne du fait de l'expansion de l'univers (et donc hors effet d'un mouvement propre de l'objet, négligeable à très grande distance) à une vitesse d'environ 70 km/s. Une galaxie située à 10 Mpc s'éloigne à une vitesse de 700 km/s, etc.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constante_de_Hubble

La sphère de Hubble

https://fr.wikipedia.org/wiki/Volume_de_Hubble

La collaboration LIGO-Virgo

Virgo est un instrument installé près de Pise, construit il y a un quart de siècle par le CNRS en France et l'Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (INFN) en Italie. Les chercheurs travaillant sur Virgo sont regroupés au sein de la collaboration du même nom, comprenant plus de 280 physiciens, ingénieurs et techniciens appartenant à 20 laboratoires européens dont 6 au CNRS en France, 8 à l'INFN en Italie et 2 à Nikhef aux Pays-Bas. Les autres laboratoires sont MTA Wigner RCP en Hongrie, le groupe POLGRAW en Pologne, un groupe à l'université de Valence (Espagne) et EGO (European Gravitational Observatory), où est implanté l'interféromètre Advanced Virgo, financé par le CNRS, l'INFN et Nikhef.

LIGO est financé par la NSF, et piloté par Caltech et le MIT, qui ont conçu LIGO et dirigé le projet LIGO initial ainsi que la transition vers des détecteurs de deuxième génération, Advanced LIGO. Le financement du projet Advanced LIGO est assuré par la NSF, avec des contributions importantes de l'Allemagne (Max Planck Gesellschaft), du Royaume-Uni (Science and Technology Facilities Council) et de l'Australie (Australian Research Council). Plus de 1 200 scientifiques du monde entier participent à cet effort au sein de la collaboration LIGO, qui comprend la collaboration GEO et la collaboration australienne OzGrav. Les autres partenaires sont recensés sur la page http://ligo.org/partners.php.

Ondes gravitationnelles

Lorsque des objets massifs se déplacent dans l'espace-temps, la courbure de l'espace-temps s'ajuste pour refléter le changement de la position de ces objets. Sous certaines circonstances, les objets accélérés peuvent produire une perturbation de l'espace-temps qui s'étend et se propage de manière analogue à « des vagues à la surface de l'eau ». On désigne par onde gravitationnelle  ce type de perturbation, et on prédit qu'elles se propagent à la vitesse de la lumière. Ces ondes sont inexistantes dans la théorie newtonienne qui suppose une propagation instantanée de la gravitation.

L'analogie entre des charges électriques en mouvement et des masses en mouvement permet de mieux appréhender le phénomène : de la même manière que l'accélération de particules chargées produit des ondes électromagnétiques, l'accélération de particules possédant une masse produit des ondes gravitationnelles. La plupart des théories de gravité quantique postulent l'existence d'une particule élémentaire correspondant appelé le graviton, de façon analogue à l'électrodynamique quantique dans laquelle le vecteur de la force électromagnétique n'est autre que le photon. Le graviton est associé à l'onde gravitationnelle, les caractéristiques de cette dernière donnent de précieuses informations sur cette particule. Cependant, même après la mise en évidence des ondes gravitationnelles, l’existence du graviton reste hypothétique.

Ref

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/5253.htm


Tuesday, October 17, 2017

choix du vélo (pliant) à assistance électrique, subvention etgestion industrielle de la filière et mauvaise politique jupitérienne

et à venir, le Brompton, ci-dessous:

Introduction

La batterie du vélo à assistance électrique n'envoie son énergie au moteur que pour amplifier le mouvement du pédalier. Il s'agit donc d'une assistance discrète et limitée ne dénaturant pas la fonction première du vélo, ni son maniement. Un vélo électrique dont l'assistance se déclencherait sans que l'on pédale est considéré en Europe comme un scooter et est soumis à des contraintes réglementaires plus importantes : en France, un tel véhicule doit être assuré et nécessite le port du casque.
Le VAE se décline en trois types de véhicule (« Péd » de pédale et « élec » d'électricité) :
  • le Pédélec dont la vitesse est limitée à 25 km/h
  • le Pédélec rapide, appelé aussi S-Pedelec (Speed Pedelec), dont la vitesse est limitée à 45 km/h 
  • le Pédélec de course, appelé aussi R-Pedelec (Race Pedelec), dont la vitesse est limitée à 75 km/h.
La Directive européenne 92/61/EEC indique qu'un VAE doit notamment respecter les caractéristiques suivantes :
  • assistance uniquement au pédalage ;
  • l'assistance se coupe au-dessus de 25 km/h ;
  • moteur d'une puissance inférieure à 250 W (puissance nominale continue).
En 2015, apparaît Alpha, le premier VAE fonctionnant à l'hydrogène et fabriqué en série. Ce vélo français se recharge en cinq minutes ; son autonomie est d'environ 80 km.
Un contrôleur intègre les paramètres qui qualifient le comportement du vélo en fonction du profil utilisateur choisi par le constructeur. Il régule la consommation de courant et pilote le moteur dans ses différentes phases de fonctionnement : démarrage, régime continu, accélération, etc. à partir des informations transmises par les capteurs.
L'utilisateur dispose, suivant les modèles, de la possibilité de couper ou de doser le niveau d'assistance en roulant, par l'intermédiaire d'un sélecteur ou d'un « accélérateur ».
Sur certains vélos à moteur moyeux, la batterie se recharge automatiquement au freinage et en descente. La régénération apporte un confort au quotidien par l'apport d'un frein moteur.
L'assistance électrique est très efficace dans les montées, pour des pentes faibles et moyennes faisant jusqu'à 5 %. Au-delà, au vu de la relative faible puissance de l'assistance, on préfèrera un VAE à moteur pédalier. En effet les VAE dont le moteur est intégré au pédalier profitent du changement de vitesses pour garder une aptitude à monter des pentes plus raides (à faible vitesse) avec un développement adéquat. Ceci permet en outre de faire fonctionner le moteur à un régime compris dans sa plage de fonctionnement optimal du point de vue du rendement énergétique car le cycliste a une tendance naturelle à sélectionner une vitesse de manière à conserver un rythme de pédalage à peu près constant quel que soit l'effort à fournir.

Pédélec rapide

À noter que le VAE de type pédélec, dont la vitesse est limité à 25 km/h, mais dont la puissance est inférieure à 1 kW, est considéré comme un cyclomoteur (suivant le code de la route ; article R311-1, paragraphe 4.1.110).
Certains constructeurs commercialisent des VAE, dits « Pédélec rapide » ou « Pédélec de course », pouvant assister au pédalage jusqu'à 45 km/h ou 75 km/h. Dans ce cas, ils sont assimilés à des cyclomoteurs aux yeux du code de la route, avec les contraintes qui y sont liées :
  • ne pouvant être utilisé qu'à partir de 14 ans avec le permis AM (ex. : BSR), mais sans aucun permis pour les personnes nées avant le 1er janvier 1988 ;
  • port d'un casque moto homologué obligatoire ;
  • muni des équipements obligatoires du cyclomoteur : feux avant et arrière, feux stop, totaliseur kilométrique et tachymètre, rétroviseur ;
  • assurance obligatoire.
En raison des tarifs encore élevés (de 1 500 à plus de 4 000 €) et des contraintes décrites ci-dessus, le Pédélec rapide ne constitue pas, pour le moment, une réelle concurrence au traditionnel cyclomoteur. Cependant, certains conseils régionaux ou certaines municipalités, dont la ville de Paris, octroient des subventions pour l'achat de véhicules propres ; c'est le cas des vélos ou cyclos électriques.

Ref

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9lo_%C3%A0_assistance_%C3%A9lectrique

Arrêt subvention de 200€ au 31 janvier 2018

Le bonus de 200 euros pour l’achat de vélos à assistance électrique (VAE) a vécu.
Jeudi 28 septembre 2017, Gérald Darmanin, le ministre de l’action et des comptes publics, a annoncé son extinction au 31 janvier 2018, dans le cadre du projet de loi de finances. Un coup rude pour le monde du deux-roues électrifié. « C’est un mélange de surprise et d’incompréhension », confie Virgile Caillet, le délégué général de l’Union Sport et Cycle, la fédération des industriels.
« De la surprise, car nous n’avons été ni prévenus ni informés d’une possible évolution de cette mesure, détaille-t-il. De l’incompréhension, car cette décision prend le contre-pied de la politique prônée par le gouvernement. Comment faire l’éloge des mobilités douces, en pleines Assises de la mobilité, et promettre de remettre trois millions de Français à l’activité physique et les priver d’un financement qui pouvait les aider à s’y mettre ? »
Pis, observe Olivier Schneider, le président de la Fédération française des usagers de bicyclette (FUB), « j’aurais compris l’annonce d’une discussion autour d’un nouveau dispositif ou le lancement d’autres initiatives de remplacement, comme un financement des pistes cyclables, mais là, une décision budgétaire va nous priver d’une mesure qui était bonne pour la pratique saine du vélo. »

Le problème, c’est que le bonus lancé à la surprise générale le 16 février par Ségolène Royal, l’ancienne ministre de l’environnement, a trop bien fonctionné. Au 15 septembre, 150 000 personnes avaient demandé la prime, qui peut aller jusqu’à 200 euros, pour l’achat de leur VAE, dont le prix moyen est de 1 018 euros. Et le ministère de la transition écologique et solidaire anticipe 100 000 demandes supplémentaires d’ici au 31 janvier. Soit un coût budgétaire global de près de 50 millions d’euros.
Alors qu’il s’est vendu environ 138 000 vélos à assistance électrique en France en 2016 pour un marché de 3 millions de vélos (soit moins de 5 % des ventes), cette année, cela devrait dépasser largement le seuil de 200 000 unités.

« Depuis dix ans, le marché du vélo à assistance électrique croît en moyenne de 30 % par an, relève Jérôme Valentin, le patron de Cycleurope (marques Gitanes, Peugeot cycles, etc.) et coprésident de l’Union Sport et Cycle. Le bonus a permis d’accélérer les ventes pour rattraper notamment nos voisins comme l’Allemagne ou la Belgique, bien mieux équipés que nous. L’arrêter, c’est un non-sens. »
« Cela pourrait casser la dynamique actuelle, confirme Guillaume Caroni, le patron d’Altermove, un réseau de vente de vélos électriques. Cette prime a permis d’attirer des acheteurs dans nos magasins. »
En moyenne, le bonus de l’Etat aurait permis d’accélérer la croissance des ventes de 15 et 20 %. Pour le gouvernement, cela prouve qu’une aide publique nationale à l’achat n’est plus nécessaire, sachant que des collectivités locales proposent des aides similaires comme Paris, Lille ou Bordeaux.

Sachant que 40 % des vélos à assistance électrique sont fabriqués en France, l’arrêt du bonus va peser sur les industriels français. « Cet arrêt après à peine dix mois d’existence tranche avec les expériences d’autres pays, note Jérôme Valentin. Récemment, la Suède a annoncé la création d’une prime à l’achat d’un VAE qui sera proposée pendant trois ans, entre 2018-2021. Cela laisse aux industriels le temps de planifier leurs commandes et leur fabrication. »

« Début 2017, nous avons été surpris par la création du bonus, ­confirme Gregory Trébaol, le patron d’Easybike (marque Matra et Solex), qui produit en France. Faute de discussion en amont, nous n’avions pas pu anticiper la demande. Cet été, les stocks se sont rapidement vidés et nous avons lancé d’importantes commandes pour couvrir l’année à venir… Maintenant, nous risquons de nous retrouver avec des stocks après la fin du dispositif ! »
Entre les commandes des composants, dont certains viennent de Chine, et la mise en vente d’un vélo, il faut compter six mois, explique un industriel. Bref, la gestion erratique du bonus français désorganise toute la filière, ce qui pèse également sur l’emploi.
« Cet été, j’ai recruté 60 intérimaires pour faire face à la forte croissance des ventes. Je vais devoir m’en séparer pour ralentir la production, car les perspectives de vente sont désormais bien moindres », reprend Jérôme Valentin, qui entend se battre pour obtenir le maintien d’une aide. Au ministère de la transition écologique et solidaire, on temporise : « Le vélo à assistance électrique fera partie des discussions des Assises de la mobilité. »

Ref

 http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2017/09/28/fin-de-la-prime-a-l-achat-pour-l-achat-d-un-velo-electrique_5192706_1656968.html

Le décret n°2017-196 du 16 février 2017

Le décret n°2017-196 du 16 février 2017, crée une aide d’un montant de 200 euros maximum pour l’acquisition d’un vélo à assistance électrique (codification : article D.251-2 du code de l’énergie).
Un vélo à assistance électrique (à pédalage assisté au sens de l’article R.311-1 du code de la route), est un cycle équipé d’un moteur auxiliaire électrique d’une puissance nominale continue maximale de 0,25 kilowatt, dont l’alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 km/ h, ou plus tôt si le cycliste arrête de pédaler.
Conditions d’attribution de la subvention
  • elle est attribuée à toute personne majeure domiciliée en France,
  • elle ne peut être versée qu’une seule fois à une personne physique, quel que soit le nombre de vélos à assistance électrique neufs qu’elle acquiert,
  • elle est exclusive de toute autre aide, quelle qu’en soit la nature, allouée par une collectivité publique,
  • seuls les vélos acquis à compter du 19 février 2017 peuvent faire l’objet d’une demande de subvention,
  • l’acquisition doit avoir lieu au plus tard le 31 janvier 2018,
  • le vélo doit être neuf et ne doit pas utiliser de batterie au plomb,
  • le vélo ne doit pas être cédé par l’acquéreur dans l’année suivant son acquisition,
  • en cas de non-respect de l’ensemble des conditions énoncées, le bénéficiaire est redevable de l’aide allouée.
Son montant est fixé à 20% du coût d’acquisition, hors options, toutes taxes comprises, et plafonné à 200 €. Donc il faut investir à l'optimum : 1000€ -200€-->800€. 
A ce prix là, on a aussi un scooter ou une vieille moto d'occasion...

Ref

http://www.loire.gouv.fr/subvention-de-l-etat-pour-l-achat-d-un-velo-a-a5883.html

début 2016, exemple ST-Etienne 250€ de subvention

Certaines métropoles avaient commencé:
comme à St-Etienne:
Applicable du 1er janvier 2016 et arrêté au 01/05/2016, le montant de la subvention vélo électrique de 250 euros par foyer, quel que soit le prix du vélo acheté et sans aucune condition de ressources requise.

Les bénéficiaires doivent obligatoirement habiter dans l?une des 45 communes de Saint-Etienne Métropole et avoir réalisé leur achat chez un vélociste situé sur le territoire.

Pour demander votre prime à l'achat d'un vélo électrique à Saint-Etienne Métropole, vous devez retirer un dossier :
- soit auprès de l?accueil de la Direction des Transports et Mobilité au siège de Saint-Etienne Métropole
- soit à l'agence VéliVert située à la gare de Châteaucreux.

Le retrait des dossiers se fait uniquement aux guichets, aucun envoi ne sera effectué ni par voie postale ni par mail.

Ref

http://www.ebike-generation.com/subvention-velo-electrique/saint-etienne-metropole/

Choix du vélo

qq grandeurs principales:
  • le stock d'énergie (kJ) et/ou de charge (Coulomb ou A.h)
  • la puissance watt, J/s; 
  • de manière moindre le voltage de la batterie
  • la poids
  • le nombre de vitesse

la techno avec par exemple:
L'assistance électrique est très efficace dans les montées, pour des pentes faibles et moyennes faisant jusqu'à 5 %. Au-delà, au vu de la relative faible puissance de l'assistance, on préfèrera un VAE à moteur pédalier. En effet les VAE dont le moteur est intégré au pédalier profitent du changement de vitesses pour garder une aptitude à monter des pentes plus raides (à faible vitesse) avec un développement adéquat. Ceci permet en outre de faire fonctionner le moteur à un régime compris dans sa plage de fonctionnement optimal du point de vue du rendement énergétique car le cycliste a une tendance naturelle à sélectionner une vitesse de manière à conserver un rythme de pédalage à peu près constant quel que soit l'effort à fournir.
Certains s’interrogent encore sur les avantages et inconvénients d’un moteur placé dans la roue avant, la roue arrière ou le pédalier avant de choisir leur futur vélo électrique.
Les fabricants de VAE se sont eux clairement positionnés depuis 2010 en privilégiant son intégration directement dans le pédalier.
http://www.ecycle.fr/catalogue/velo-electrique-moteur-dans-le-pedalier/

Si on se limite à du pliant
alors qq choix

Vélo pliant électrique Gitane e-Nomad

https://www.cyclable.com/14252-gitane-e-nomad-velo-pliant-electrique.html
  • 1500€
  • 20kg
  • TranzX roue arrière 36 V - 250 W
  • TranzX 36 V - 6,8 Ah
  • Shimano Altus 8 vitesses
  • Roue 20"
  • Pneus anti-crevaison Schwalbe Marathon
  • Moteur roue arrière TranzX avec 45 Nm de couple
  • Piage ultra-rapide en 10 à 15 secondes
  • Fabriqué en France ou by France?

Vélo pliant électrique Brompton

Un vélo électrique pliant conçu avec la plus grande attention afin de ne pas modifier le brevet de pliage Brompton qui fait le succès de la marque depuis près de 40 ans. Après diverses réflexions, l'emplacement moteur optimal pour ce vélo a été validé sur le moyeu de roue avant. Un moteur électrique développé sur plusieurs en partenariat avec Williams Advanced Engineering (célébrissime pour ses performances technologiques en F1). Côté batterie, chez Brompton on a opté pour un modèle amovible en un tour de main qui utilise presque le même système de fixation à l'avant du cadre pour bagages.
Le Brompton électrique réussi son pari de proposer un modèle électrique fidèle aux légendaires avantages du Brompton original, à savoir sa facilité de pliage, son ergonomie et compacité. Le tout dans un poids très contenu, puisque ce vélo pliant électrique sera proposé autour de 16 à 17 kg, soit 4 à 5 kg de plus qu'un Brompton traditionnel avec la possibilité d'enlever rapidement la batterie pour une utilisation standard.
Moteur roue avant Williams 250 W, avec capteurs de couple et de cadence de pédalage pour un rendu fluide, efficace et silencieux.
Une batterie Lithium haute qualité de 300 Wh insérée dans un sac pour moins de 3 kg.
Livré avec chargeur standard de 2A (100% de charge en 5h) ou chargeur rapide 4A en option (100% de charge en 3h).
Le Brompton électrique sera disponible en France courant de l'été 2018 normalement à un prix en dessous de 3000 €.
17kg
250W
300 Wh
roue 16''

Vélo électrique pliant léger V’Lec Pocket

Avec seulement  10.7 kg pour un vélo pliant à assistance électrique (batterie incluse), c’est un argument de poids concernant son transport et sa manipulation. De plus, il offre un pliage simple, rapide et compact à la portée de tous.
Cadre aluminium avec batterie intégrée : Panasonic Lithium-ion 12 Ah & 24V
Mono vitesse, il permet de limiter l’entretien et d’éviter de dérailler
Pneus Schwalbe Marathon Racer pour le meilleur rendement avec une excellente protection contre les crevaisons.
  • 1350€
  • 10.7 kg 
  • Panasonic Lithium-ion 288W (24 V / 12 Ah )
  • monovitesse
  • Roue 16''
  • Fabriqué en Chine; V'Lec est bien une marque française, design et conception en France, mais ces vélos sont fabriqués en Chine. Les selles et accessoires Bertoud présents sur le catalogue V’lec sont bien fabriqués en France. 

Ref

https://www.cyclable.com/13663-velo-electrique-pliant-leger-vlec-pocket-.html

Non pliant et faible prix

attention les faibles prix=batterie au plomb-gel
ne prendre que lithium
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700€
Poids : 25,6 kg.
Eclairage LED 10 lux intégré au cadre pour voir à 30m et être vu à 150m à l'arrière.
Roues 28 pouces à jante double paroi pour la solidité, rayonnée à 36 rayons.
Moteur brushless 250 watts monté sur la roue arrière.
Couple moteur : 26 Nm.
Batterie 24 volts / 8,8 Ah. Garantie 2 ans (de 350 à 500 cycles de charges à 100%). Eléments Samsung très stables.
L'ensemble est commandé par un tableau de bord LED avec 3 modes + 1 mode "walk" permettant de faire avancer le vélo en marchant à côté.
Shimano 6 vitesses en poignée tournante. Fonctionnement facile, pédalier mono plateau. Dérailleur Shimano.
Cadre en acier surbaissé pour un enjambement facile.
L'acier confère au vélo une grande solidité.
https://www.decathlon.fr/velo-electrique-elops-500-e-id_8379379.html

550€
24 Kg avec batterie
Cadre : acier
Fourche : Rigide acier
Jantes : Aluminium 26 "
Transmission : Dérailleur Shimano Tourney 7 vitesses, 3 niveaux d'asssitance
Freins : V-Brake AV et AR
Potence : Acier
Selle : Confort
Accessoires : garde-roue, carter de chaine, béquille, porte-bagage, éclairage avant et arrière
Batterie : 36 V/8.8 Ah, autonomie 30 à 50 Km selon le trajet
Moteur : 36 V/250 W Bafang
Taille de cadre : 46 cm
https://www.cdiscount.com/le-sport/velos-tandem-tricycle-monocycle-remorque-casque/b-ebike-velo-electrique-vae-city-batterie-lihium-3/f-121192301-bebikecity.html#desc

Ref

https://www.cyclable.com/13-velo-electrique#/price-0-1955